Prix AJIR 2024 : le palmarès dévoilé

Le 10 octobre dernier, les membres de l’AJIR étaient invités à se retrouver dans un café parisien pour la remise du Prix AJIR 2024. Depuis 8 ans désormais, il invite les étudiants de 14 écoles de journalisme à traiter du fait religieux en France. Retour sur les lauréats de la cuvée 2024.

Le Prix AJIR 2024 récompense Rosa-Lou Boccard-Seltzer, Salomé Hembert et Agathe Mourey, étudiantes au CFJ Paris, pour leur enquête consacrée au regain d’intérêt pour la sorcellerie, notamment parmi les influenceuses sur les réseaux sociaux. Initialement publiée dans L’Écornifleur, le médias des étudiants en journalisme, elle est à retrouver ici : « Sorcières 2.0 – La magie sous algorithmes ».

Le Prix spécial du jury a été décerné à Zoé Gachen, également étudiante au CFJ Paris, pour son reportage sur « L’écologie prise entre deux feux dans les communautés chrétiennes ».

Enfin, le Prix spécial vidéo revient à Emo Touré et L. B. (Sciences Po Paris) pour leur reportage consacré au gospel urbain : « Du flow à la foi : comment le gospel urbain a séduit les jeunes« .

Le jury, présidé cette année par l’éditorialiste et écrivain Franz-Olivier Giesbert, était composé de Geneviève Delrue, vice-présidente d’AJIR et ancienne responsable de la rubrique religions à RFI, Marie Guerrier, rédactrice en chef à RTL, et Jean-Louis de La Vaissière, ancien journaliste vaticaniste à l’Agence France-Presse.

Au total, 15 projets leur ont été soumis au jury, dont 12 articles et 3 vidéos. Huit écoles ont envoyé des contributions : CFJ (7), Sciences-Po Paris (2), IPJ Dauphine (1), École de journalisme de Grenoble (1), Institut de Journalisme Bordeaux-Aquitaine (1), CELSA (1), IUT Lannion (1) et EJT Toulouse (1).

La moisson de cette année a été de nouveau très variée et riche par les thèmes choisis, plusieurs articles s’interrogeant sur les malaises internes dans les différentes confessions juive et chrétienne, avec la question des burnouts et des dérives sectaires notamment. La coexistence entre religions dans un quartier chaud de Lyon, en plein guerre entre Israël et Gaza, a fait l’objet d’une intéressante enquête, tout comme le rôle des aumôniers de prison, qui cherchent à apaiser à travers la quête de Dieu.

« Mais ce sont des thèmes très actuels qui ont retenu notre attention, explique Jean-Louis de la Vaissière. Le Grand prix est revenu à un reportage très documenté sur la mode de la sorcellerie sur les réseaux sociaux, avec leur cohorte d’influenceuses. Le Prix vidéo couronne un reportage trépidant, très bien tourné et dense, sur la vogue du gospel urbain. Enfin, l’écologie s’est invitée avec le prix spécial du jury de l’AJIR récompensant une enquête qui montre bien combien l’écologie divise les catholiques. »

Trois articles à retrouver prochainement sur ce site.

 

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