Les religions font l’objet d’une visibilité croissante dans l’actualité, et leur traitement - du géopolitique à l’intime, en passant par l’économique et le sociétal - nécessite une rigueur et une créativité au moins aussi exigeantes que pour les autres univers éditoriaux.
Afin de sensibiliser davantage les jeunes futurs journalistes à cette réalité, nous souhaitons donner aux étudiants des écoles de journalisme reconnues par la profession, l’opportunité d’explorer une thématique liée à l’actualité ou au fait religieux.
Il s’agit pour eux de repérer un sujet en France, révélateur d’une tendance liée au religieux ou à son actualité, et de le traiter sous la forme du reportage, du récit, du portrait ou de l’enquête (à l’exclusion donc de l’interview).
Le Prix Ajir « Religions-Jeunes journalistes » est récompensé d’une somme de 600 € pour le lauréat, et son sujet est susceptible d’être publié via les supports de membres de l’Ajir.
Le Prix « Ajir Religion-Jeunes journalistes » 2022 a été décerné à Pierre Hardy (École de journalisme de Sciences Po). Son enquête, « Les futurs prêtres face aux abus sexuels », réalisée à Paris auprès de séminaristes, rend compte du choc qu’a représenté pour eux la publication du rapport Sauvé mais aussi de leur espérance
LIRE LA SUITE1 – Objet du Prix
Le Prix Ajir (Association des journalistes d’information sur les religions) est destiné à sensibiliser davantage les jeunes futurs journalistes à l’importance des religions et spiritualités comme une clé essentielle pour comprendre le monde d’aujourd’hui : vie quotidienne, laïcité, questions de société, quête de sens, cultes, géopolitique
C’est pourquoi elles requièrent de la part des journalistes une rigueur et une créativité au moins aussi exigeantes que pour les autres univers éditoriaux.
2 – Qui peut concourir
Le Prix Ajir « Religions-Jeunes journalistes » est réservé aux étudiants des écoles de journalisme reconnues par la profession, quelle que soit leur année d’études.
3 – Dotation du Prix / Information de chacun des lauréats
Le Prix est doté d’une somme de 600 € pour le lauréat, et son sujet est susceptible d’être publié via les supports de membres de l’Ajir.
Si le sujet présenté est le fruit d’une candidature collective, les candidats primés se partageront la dotation.
Chacun des lauréats est prévenu à l’issue des délibérations du jury, et informé ensuite des conditions de remise du Prix.
4 – Thématiques
Le Prix récompense un sujet non publié jusqu’au jour de l’attribution du Prix par le jury. Un seul sujet sera accepté par candidat. S’il est le fruit d’une candidature collective, les candidats primés se partageront la dotation.
Il s’agit pour les candidats d’identifier un sujet en France, révélateur d’une tendance liée au religieux, et de le traiter sous la forme du reportage, du récit, du portrait ou de l’enquête (à l’exclusion donc de l’interview).
Le sujet pourra avoir trait à la spiritualité, au rite, à l’inscription de la religion dans la société ou aux rapports interreligieux, etc., et ce dans toutes les grandes traditions religieuses présentes en France, sans négliger les nouvelles spiritualités.
5 – Supports admis et conditions
• Document écrit (4 à 5 feuillets, soit 6 000 à 7 500 signes, encadrés éventuels inclus), à envoyer sous format word (si un sujet est envoyé en pdf, il doit aussi être adressé en word).
• Radio (3mn maximum).
• Télévision (2mn30 maximum).
• Web.
6 – Jury
Le jury est composé de membres de l’Ajir, et co-présidé par Ariane Chemin, grand reporter au Monde et essayiste, et Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et écrivain.
Le jury se réserve de pouvoir décerner, outre le Prix, un Prix spécial et une Mention, non dotés, mais destinés à valoriser la qualité et l’originalité particulières de deux autres travaux journalistiques proposés.
7- Dossier de candidature
Outre l’envoi du sujet, le dossier de candidature doit comporter les prénom et nom du candidat, ses coordonnées (adresse mail et numéro de téléphone portable), son école, cursus et année d’études.
8 – La date limite d’envoi est fixée pour le Prix 2021 au mardi 15 juin.
Cet envoi se fait exclusivement à l’adresse : ajir.medias@gmail.com.
Il est demandé par ailleurs aux établissements de bien vouloir regrouper les contributions des étudiants dans un seul envoi afin d’écarter les risques de perte.
Pour toute demande d’information complémentaire, écrire à : ajir.medias@gmail.com
Pierre Hardy (École de journalisme de Sciences Po), pour son enquête Les futurs prêtres face aux abus sexuels
Deux mentions spéciales ont été attribuées à :
Cécile Mérieux et Dorian Naryjenkoff (Master 1 Celsa) pour leur reportage sur les vierges consacrées intitulé Les épouses du Christ, une vocation inconnue.
Anaïs Richard (Master 2 CFJ) pour son enquête Chez les Témoins de Jéhovah : une sexualité sous surveillance.
Maël Jouan (Institut pratique du journalisme Paris-Dauphine) pour son enquête Frères de Trappes.
Prix spécial du jury
Marguerite de Lasa (Institut pratique du journalisme Paris-Dauphine) pour son reportage Awa, 22 ans, salafiste en quête d’absolu.
Mention du jury
Solenne Bertrand et Sixtine Lerouge (Institut français de presse, Paris) pour leur reportage Les rites funéraires religieux à l’épreuve du Covid-19.
Paul Marion (École de journalisme de Sciences Po – Paris) pour son enquête « Il y a une soif de spiritualité chez les policiers »
Marie-Claire Polo (CFJ – Paris), pour son reportage télé « Luc, prêtre de campagne venu d’ailleurs »
Margaux Barrou (EJCAM – Marseille) pour son reportage « Travailler au pied de la de la Vierge Marie, c’était un rêve »
Émilie Sizarols et Meerajh Vinayagamoorthy (CUEJ – Strasbourg)
pour leur reportage télé « Des moines en quête d’argent »
Johanna Cincinatis, Emma Benda et Myriam Attia (ESJ – Lille) pour le dossier « J’ai la foi, moi non plus ». (à lire ici)
Fanny Guyomard (CELSA – Neuilly-sur-Seine) pour « Le discordianisme, ou la religion de l’absurde » (à lire ici)
Benoît Morenne (École de journalismes de Sciences Po) pour « Les Églises évangéliques se sentent pousser des ailes ».
Jean-Loup Delmas (Institut pratique du journalisme de l’Université-IPJ Paris-Dauphine) pour « Trop pauvres pour prier ».