Samim Akgönül a mené sa conférence en visio le 27 janvier devant l’Ajir.

Une petite vingtaine de journalistes ont participé le 27 janvier à la visioconférence sur l’islam turc en France avec le chercheur et universitaire Samim Akgönül en ligne de Strasbourg où il enseigne et réside.

Historien, politologue, Samim Akgönül, est le directeur du Département des études turques de l’Université de Strasbourg. Il est spécialiste des minorités en Turquie, et des minorités turques en Europe. En 2020, il a publié La Turquie nouvelle et les franco-turcs : une interdépendance complexe, (L’Harmattan 2020).

À l’origine de cette rencontre, le refus des deux organisations turques du CFCM, le Ditlib, émanation française du Dinayet (le ministère turc des Affaires religieuses) et Millî Gorus, une confédération proche des Frères musulmans, de signer la Charte des principes pour l’islam de France.

Pour l’universitaire et chercheur, ces deux organisations sont trop politiques et nationalistes pour accepter l’article 6 de la Charte qui demande le rejet de toutes les formes d’ingérence et d’instrumentalisation de l’islam à des fins précisément politiques. En revanche, l’islam turc en France pratiquant désormais l’entrisme, Samim Akgönül a estimé que ces deux organisations finiraient par trouver un moyen pour ne pas rester marginalisées.

Cette rencontre a permis de faire un focus sur cette branche méconnue de l’islam de France.